Sujet :

Doit-on écouter son coeur??

Moon07
   Posté le 29-02-2004 à 23:23:50   

En matière de bébé on dit souvent qu'une maman est celle qui sait en règle générale c'est vrai mais une bonne maman doute aussi de ne pas faire assez bien, que pensez-vous de la notion d'instinst maternel ?
lana
   Posté le 01-03-2004 à 00:11:29   

mais oui, écoutez votre coeur!
de toute façon, on fait toujours des erreurs ! alors du moment que le coeur est là!!!

et puis en cas de craintes, parlez avec une amie, ou avec le médecin ?

c'est souvent pas si grave que ça!
amitiés
lana
   Posté le 02-03-2004 à 09:10:54   

je me demande si je n'ai pas été assez niguedouille pour me desinscrire...

au secours!!!!!
Moon07
   Posté le 28-09-2004 à 14:28:00   

Allez voir ici http://www.femiweb.com/psycho/femme/instinct_stryckman.htm
mariedelocean
   Posté le 28-09-2004 à 17:30:09   

moi je n'ai fait que ça, écouter mon coeur , même si on fait des erreurs la fibre maternelle est là! Pas vrai les filles?
emma
   Posté le 29-09-2004 à 21:56:29   

je pense qu'il faut surtout faire ce que l'on ressent au fond de son coeur...mais bon je vous en diai plus le jour où je serai maman, je commence les démarches d'adoption!!!
Merci pour ce forum!!

Amitiés
Moon07
   Posté le 30-09-2004 à 22:19:40   

De rien Emma c un plaisir de te lire , viens quand tu veux et n'oublies pas de nous inonder de photos de ton bout'chou dès qu'il sera là! Mille bisous.Moon07
Membre désinscrit
   Posté le 01-10-2004 à 11:36:58   

tout a fait d'accord, je pense qu'en effet au début on doit se poser des tonnes de questions, mais à mon avis, les réponses que l'on se donnera seront celles qui viennet au plus profond de soin et pour le bien être de l'enfant ! :-)
idem je ne suis pas encore maman, mais je me suis déjà posé ce genre de question... surtout : "comment élever son enfant" les bêtises à ne pas faire etc...

bisous à toutes
emma
   Posté le 02-10-2004 à 23:26:46   

D'ailleurs j'y pense!!! il ya un livre assez interessant! "votre bébé comprend tout" d'aletha Solter et aussi comprendre les besoins de votre enfant du même auteur...Ce sont des livres un peu différents.....
Je ne suis pas à la maison ce soir mais je vous posterai plein de livres supers!!!!!

gros bisous

Emma
Moon07
   Posté le 14-01-2005 à 22:10:59   

A lire sur l'instinct maternel...
A l'étonnement et à la profonde joie devant cette extraordinaire création qu'est la gestation et la mise au monde d'un enfant, suit, très souvent, une certaine tristesse, un "vague à l'âme", voir un moment dépressif.
Qu'est-ce qui conditionne ces affects ? Notamment, la crainte, voire l'angoisse qu'elle éprouve quant aux transformations de son corps qu'apporte la venue de cet enfant, à la fois chair de sa chair et corps étranger. Par ailleurs, elle sait que, dès l'accouchement, sa vie va se trouver radicalement transformée. Sa liberté est à jamais limitée. Comme le dit une mère à D. BASTIEN : "Etre maman, ça change beaucoup de choses dans la vie... ça change beaucoup dans le rythme de la vie... quand on est enceinte... on se demande comment on va faire... pour... s'en sortir... pour le boulot... et puis les nuits aussi"(5).

Elle est la mère de cet enfant dont elle a la responsabilité de vie et d'éducation pour un temps mais elle pressent qu'il sera à tout jamais dans son corps et sa pensée. Elle entrevoit aussi sans trop voir et savoir qu'elle est unique pour son enfant. Cette place, qu'elle occupe dans la psyché de son enfant apporte certes de nombreux plaisirs et de grandes jouissances mais pèse aussi d'un grand poids : elle crée une nostalgie dont ni la mère ni l'enfant ne se délivrent.

Le lien qui unit la mère à l'enfant n'est pas avant tout un lien d'amour, mais bien un lien de vie et de mort. Ce que la femme aime avant tout, c'est son devenir mère, sa maternité. L'amour maternel viendra là, dès les premiers temps, recouvrir les désirs et affects inacceptables à sa représentation de la bonne mère : énervement, jalousie, agressivité, rejet, etc. Du fait des exigences de sa fonction maternelle et de la relation qui s'établit avec son enfant, par le biais de la transformation des pulsions négatives en leur contraire, se développera cet amour maternel, indispensable à la vie et au développement de cet enfant.

Cet amour maternel va notamment quelque peu apaiser le traumatisme qu'est pour l'enfant sa venue au monde du langage. Il est aussi celui qui assure à son enfant une place définitive comme sujet de désir. Il n'exige, pour se faire, le plus souvent, aucune condition. Il est quelque peu aveugle mais aussi captivant, voire étouffant. La mère reste dans l'inconscient de l'enfant "... ce lieu d'un amour sans condition dont il gardera la nostalgie toute sa vie durant"(6).

Tout cela est resté très énigmatique au fondateur de la psychanalyse. Freud n'a-t-il pas écrit : "Tout ce qui touche au domaine de ce premier lien à la mère m'a paru si difficile à saisir analytiquement, si blanchi par les ans, vague, à peine capable de revivre, comme soumis à un refoulement particulièrement inexorable".